“Mes obsessions ont les pieds plats” “My obsession got crazy feet”
Installation dans le cadre du projet ArToll en Allemagne avec l’école des Beaux-Arts de Versailles autour de l’identité.
Dans une salle de 50 m² : Ecriture, poésie, dessin, objets, performances.
“Pour moi, mon identité passe par la poésie et le dessin dans le sens où c’est une porte d’entrée vers mon inconscient, là où se trouvent les questionnements sur l’identité. Que ce soit mon enfance, ma façon d’appréhender la vie, la mort, la naissance, l’évolution. C’est une sorte de journal intime. L’automatisme me permet de parler de tous les sujets qui touchent ma sensibilité, ce sont des associations d’idées, d’images, les émotions, les sensations sont assujetties au travail de l’inconscient.
Le sujet de l’identité touche aussi mes fondements, mon besoin d’unifier son éclatement. Je pars de ce qui m’entoure pour pouvoir faire ce travail. Je cherche à ramener mes propres questionnements vers quelque chose de plus universelles, qui peut amener le spectateur à être touché dans sa propre sensibilité. Mon rapport à l’identité se trouve principalement dans l’enfance; le rapport aux autres, le rapport à la mort. L’aspect religieux, culturel et le climat dans lequel j’ai vécu; à la fois angoissant et plein de dérision, m’ont beaucoup influencé.
J’essaye dans mon travail de comprendre mon propre monde psychique. La psychologie m’intéresse aussi bien la sociologie. Ce sont pour moi des façons d’aborder le monde, tout comme la poésie. Les formes très simples avec lesquels je m’exprime dans mes dessins me permettent d’être dans la profusion. Dès où les idées fusent, j’ai ce besoin de les retranscrire le plus rapidement possible. Je vois mon projet pour ArToll comme une suite logique de mes petits carnets où le dessin et la poésie cohabitent. “