Poésie

PaRtIr

Partir

                    PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPARTIR

ppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppartir

pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppartir

Revivre

VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIVRE

                                              vIVRE




                                               REGLER SA VIE SUR UN ECRAN DE TELEVISION

Paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaartir

             Vivvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvre assez vite

ciEL

Quand le ciel

Loue Dieu

Et que la terre

Loue les morts,

Je participe

A l’émancipation

De mon corps

Pour devenir

L’ombre

D’une ombre

Rose.

La pluie

Nie l’eau

Et les nuages

Gravent

Des poésies

Sur leur coton.

Le temps

Avance,

Un escargot

Sur son dos.

Les maisons

Hument

Les jardins

Et une fleur

Pousse

Entre les couples

Qui s’aiment.

Loup

Les ombres

Ont des rougeurs

Aux yeux.

Partir

A la recherche

Du loup

Et tomber

Sur le temps.

Mes bras

Dansent

Devant le

Chant d’un rabbin.

Pluie diluvienne

Sur ma petite

Tête,

J’écoute rapidement

La radio

Pour entendre

Des voix

Réconfortantes.

Le squelette

Part en Sicile,

Un bruit de vivant

Dans la télévision,

Courir

Au-dessus de soi

Et regarder

Le monde tel qu’il est,

C’est-à-dire

Plein de fautes

D’orthographe.